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À vous cher lecteur

Assidu du blog

Fan ou détracteur

De mon monologue

Poétique en vers

Rimés et envers

Et contre ceux-là

Qui me laissent là


Que vous soyez Per.

Dir. (soit mes ex pairs)

Même professeur

Ou instituteur

Agent titulaire

Ou bien vacataire

Salarié stagiaire

Ou non fonctionnaire


Juste un supérieur

Pire un directeur

DASEN. inspecteur

S.G.A. recteur

Dans un rectorat

De ce ministère

Ou d'un moins austère

(Sûr qu'il y en a)


Harcelé vous-même

Professionnell'ment

Dans le M.E.N.

(On est tellement)

Ou bien dans une autre

Administration

À (ou sans) raison

(Au pervers qu'importe!)


Harceleur de droit

De l'Institution

En quête de proies

Ou d'inspiration

Salaud repenti

Ou bien retraité

Qui aura sévi

Sans démériter


Curieux journaliste

D'investigation

Éditorialiste

En mal d' sensations

Pour m'interviewer

Que je vous raconte

Mon histoire un conte

Pas même inventé


Auteur éditeur

Lecteur amateur

Si vous désiriez

Me féliciter

Pour me brocarder

Ou m'encourager

Pour me contacter

Ou me rencontrer


Pour me témoigner

Votre admiration

Ou m'admonester

Votre indignation

Pour tout commentaire

Qui pourrait me plaire

Suggestion critique

Réprimande ou pique


Qui que vous soyez

Pour ça permettez

Que je ne vous laisse

Qu'une seule adresse

Mail : plebanni

At gmail point com*

Sentez-vous ici

Chez vous (ou tout comme)


* plebanni@gmail.com


Aller de l'avant

 

Ma réorientation

Professionnelle en action

Mon bilan d'incompétence

À sa dernière séance

Réamorcer

La pompe à gué


Reconstruire une carrière

Se retrouver un salaire

Un patron une mutuelle

Une vie professionnelle

Pour remplacer

Celle passée


Oublier dans le travail

Pour ce qu'il vaut vaille que vaille

Mon mépris et ma colère

Et sans faire machine arrière

Faire semblant

D'aller d' l'avant


Retourner le sablier

Arrêter de s'oublier

Redémarrer le chrono

Se retrouver un boulot

Sans abando-

Nner le dojo


Il faut faire table rase

Du passé tourner la page

Blanche de ma vie d'avant

Et repartir de l'avant

Il serait temps

Au bout d'onze ans

Ad vitam æternam

(les sept étapes du deuil)


Seul téléphone en main pétrifié sur ma chaise

En chutant dans le vide du haut de la falaise

L'airbag de l'alcool n'amortit pas le frontal

Choc de ma suspension immédiate et brutale


Miraculé en vie après le tsunami

Seul chez moi sans collègue avec trop peu d'amis

Mais tout va s'arranger bientôt en vérité

En déni de ma nouvelle réalité


Travail de deuil

Deuil du travail

Je vous condamne

De tout' mon âme

Ad vitam

Æternam


Putain ! Je crève d'hurler ma rage de leur crever

Les pneus leur cracher à la gueule et leur planter

Un couteau dans ces cons de DASEN en colère

J'enrage à l'intérieur contre le Ministère


Sans explication ni réponse à mes questions

Sans comprendre ce qui m'arrive en dépression

Isolé retranché itinérant fuyant

Je m'efface et m'oublie de la vie des vivants


Travail de deuil

Deuil du travail

Je vous condamne

De tout' mon âme

Ad vitam

Æternam


Si face à leur mépris et leur acharnement

Sans lâcher je me bats administrativ'ment

De T.A. en C.A. seul sans résignation

Et des années durant avec obstination


Chaque radiation et mise à disposition

Annulée mais pas en vrai sans acceptation

Des jugements pour eux pour moi aucun pardon

Sans relâche j'écris ma RéÉducation


Travail de deuil

Deuil du travail

Je vous condamne

De tout' mon âme

Ad vitam

Æternam


Sans réintégration et sans reconstruction

De carrièr' condamnés mais sans exécution

Je vis avec le fantôm' de ma vie d'avant

[Comment faire le deuil d'un mort encor vivant ?] (ad libidum)

Lanceur d'alerte


Informateur

Du grand public

Indicateur

Journalistique

Le tri-radié

Miraculé

Qui n'a jamais

Abandonné

Dénonce tout haut

C' qu'on ne peut pas

Face aux micros

Et caméras


Lanceur d'alerte

Seul je disserte

Sur les pratiques

Académiques


La rage au cœur

La guerre au front

Contre la douleur

Et l'abandon

Le poing brandi

Des mains qui prient

L' majeur levé

Des yeux baissés

Mégaphone

Des aphones

Porte-voix

Des sans-voix


Lanceur d'alerte

Pour ceux qui luttent

En pure perte

Mais pas sans but


Témoin à charge

D'un lâche meurtre

Attaque en meute

Et avec rage

En procureur

Des chaises vides

De supérieurs

Carrièricides

Vengeur masqué

Des résignés

Pour eux je vais

Les faire casquer


Lanceur d'alerte

Tous ces connards

N' pass'ront pas par

Profits et pertes

Intérêts


Alors que je vous disais

En face en ce vingt-six mai*

« Vous n'avez pas intérêt

Messieurs à vous attaquer

À moi mon écriture et

Mes enfants » vous l'avez fait

Vous allez le regretter


Votre sanction annulée

Au T.A. vous ne deviez

Alors que me rembourser

Le peu que vous me deviez

Quand moi je ne demandais

Après titularisé

Qu'à être réorienté


Vous deviez vous acquitter

Que de primes en arriérés

Sans dommages et intérêts

Ni intérêts

Sur intérêts

Vous y aviez intérêt


Mais vous l'avez refusé

Et vous m'avez re-radié

En Cour d'appel condamnés

Juste à me réintégrer

Donc à me re-salarier

Vous avez tout ignoré

Et vous vous êtes obstinés


À chaque étape vous n'aviez

Qu'à tout arrêter régler

Ma situation payer

Mais en ne faisant jamais

Rien mois après mois après

Mois la facture a grimpé

Sans cesse jusqu'à l'excès


Vous devez vous acquitter

De mes salaires à l'arrêt

Sans dommages et intérêts

Ni intérêts

Sur intérêts

Vous y aviez intérêt


Quel était votre intérêt

Durant toutes ces années

Autre que de me montrer

Que pour vous je n'existais

Pas méprisé bâillonné

Insignifié d'essayer

Juste de me faire craquer


Votre pourvoi rejeté

En Cassation vous devrez

Sans pouvoir le reporter

Une fois de plus sine die

Saisis sur comptes par huissier

Douze ans après me payer

Tout ce que vous me devez


Salaires primes S.F.T.

Échelons impôts loyers

Sus dommages et intérêts

Et intérêts

Sur intérêts

« Vous n'aviez pas intérêt »

Je vous l'ai fait regretter


* 2014

J'ai fait le rêve...


J'ai fait le rêve d'un logiciel

De gestion institutionnelle

Dénué de toute vanité

Mépris ou supériorité

Juste un autonome intellect

Neutre indépendant sans affect

Visant à l'efficacité

Au lieu de leur débilité


Basé sur raison et logique

Ce procédé informatique

Gérait les programmes et horaires

Méthodes et rythmes scolaires

Recrutements affectations

Congés réorientations

Conseils de classe emplois du temps

Et notation des enseignants


Plus d' réunion

De formation

Plus d'D.R.H.

Et plus de stage

Plus d'hiérarchie

Juste une machine

Un seul ordinateur quantique

En place de toute leur clique


Plus de salaire ni de retraite

De gestion des ressources humaines

Plus d'avantages d'indemnités

Ni de congés maternité

Plus d'inspecteurs de directeurs

Une secrétaire à la rigueur

Un abonnement suffisait

À remplacer tous ces tarés


Et leur hôtel de Rochechouard

Était transformé en un parc

Pour des serveurs informatiques

À révolution numérique

L'intelligence artificielle

Expropriait la rue d' Grenelle

En remplaçant les directeurs

Par un seul microprocesseur


Plus de DASEN

Un logiciel

Plus de recteur

Juste un serveur

Et plus d'I.A.

Juste une I.A.

Tous ces faux culs à petite bite

Remplacés par quelques Q-bits


Et ces cons au chômage suaient

À fond dans l'effort ahanaient

Jour et nuit sept sur sept vingt-quatre

Heures sur vingt-quatre des kilowatts

Jusqu'à leur retraite sans trêve

Vacances jour férié ni grève

Pédalaient pour alimenter

L' serveur en électricité


Plus de cravates

Mais des cuissards

Plus de dirlos

Mais des vélos

Plus d'inspecteurs

Mais des compteurs

Et pour une fois on savait

Enfin à quoi on les payait


Hélas je me suis réveillé

C'était trop beau pour être vrai

Je compte


J'entoure en rouge les jours fériés

Et grevés au calendrier

Inscris les heures d'information

Syndicale et les formations


Je compte les ans qu'il me reste

À tirer jusqu'à la retraite

Et compte les mois de galère

Jusqu'à la fin d'année scolaire


Dès le lundi je me projette

Jusqu'à vendredi dans ma tête

En sautant les demi-journées

Restées chez moi à déprimer


Je compte par sept les semaines

De cours de week-end en week-end

Décompte les jours de congé

Maladie où j'ai replongé


Au tableau j'écris lentement

Pour tenter de gagner du temps

Je joue la montre fais semblant

Je m'ennuie si terriblement


Je compte les heures d'ennui

Jusqu'à l'ultime sonnerie

Recompte les minutes jusqu'à

La récré qui s'imposera


Un papier à distribuer

C'est cinq minutes de gagnées

Moins dix on est dans le money

Time allez je laisse traîner


Décompte les secondes en silence

Jusqu'à la fin de la séance

Mais compte surtout sur moi-même

Sans plus rien espérer du MEN.

Prologue

Prologue Malheureusement l’histoire contée Dans ces pages avec objectivité (Les lettres mails et propos rapportés Entre guillemets pour en ...