Statufiés dans l'antiquité
D'un passé glorieux révolu
Dont l'excellence et l'équité
Que l'on nous enviait ne sont plus
Ils restent persuadés qu'ils gèrent
Le meilleur des systèmes scolaires
Et parlent de francophonie
En regrettant les colonies
Bons samaritains et apôtres
Ils survivent dans leur déni
De la réalité de l'autre
Qu'ils ont voué aux gémonies
Condamné jugé à la hâte
Et crucifié sous Ponce-Pilate
Sénateur t'as eu tort
D' voter sa mise à mort
Du haut d' leur D.S.D.E.N.
Figés dans leur pose statutaire
Hautains et méprisants ils prennent
Leur meilleur profil statuaire
Sculptés dans le marbre éternel
De leur carrière temporelle
Et drapés dans leur toge antique
De vice-consul académique
À peine quittée leur estrade
Ils s'inventent de nouveaux grades
Et votent pour l'augmentation
Du budget de l’Éducation
Nationale et l'émolument
Qui leur est dû évidemment
Mais consul qui t'auto-
Congratules tu t'accules
Se hissant sur le piédestal
De leur marche-pied rectoral
Ils se gaussent s’enorgueillissent
Se tressent des couronnes de lys
Se décernent des légions d'honneur
Et ordres du mérite à toute heure
En se lavant les mains du sang
Des fonctionnaires innocents
Dictant leur diktat à leur scribe
Secrétarial ils signent leur lettre
En réponse à ma diatribe
Dans leur bureau certains que d'être
Si fort de leur micro pouvoir
César à la place de César
Mais César ton bâtard
Va t' faire boire la ciguë
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