Y a huit ans
Un roi
Me suspend
Sans voix
Dévasté
Sans toit
Déprimé
Sans joie
Désœuvré
Je broie
Du noir et
Je bois
Donc j'écris
Sans quoi
Décrépis
En moi
Aujourd'hui
Cent mois
Que je fuis
En moi
Sans tambour ni trompette
Seul je poursuis ma quête
Sans détour
Non coi
En recours
J'y crois
Je vais au
T.A.
Et gagne Oh !
Les bats
Un' deux trois
Quatr' fois
Le juge A.
Jugea
Suite à quoi
Nada !
Car ils n'ap-
Pliqu'nt pas
Aujourd'hui
Cent mois
Qu'ils me fuient
Sans moi
Sans tambour ni trompette
Non plus rien ne m'inquiète
Ces salauds
Sans foi
S'enferr'nt aux
Abois
Mentent trichent
Cent fois
Et se fichent
Des lois
Il s'en fout
L’État
Il a tous
Les droits
Mais un jour
Viendra
Où leur cour
Paiera
Aujourd'hui
Cent mois
Ce qui suit
Sans moi
Sans tambour ni trompette
Qu'ils s'acquitt'nt de leur dette
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