Car dès la deuxième semaine
Déprimé le cœur à la peine
Pour un sourire féminin
Que j'ose qualifier – un brin
Enjoliveur – de « ravissant »
Dans un aparté personnel
D'un entretien professionnel
La salle des professeurs en
Émoi en fait toute une scène
– À dire vrai juste certaines
Surjouant une mise en scène –
Et m'accuse de harcèlement
D'indécente proposition
Et d'abus de ma position
De personnel de direction
Contrit je tiens à m'excuser
À cette personne « abusée »
(Une professeure d'anglais)
En me montrant fort désolé
Sincèrement inconsolé
Du tort que j'ai pu lui causer
(Et ce contre ma volonté)
Devant elle prêt à pleurer
De me voir ainsi dénigrer
Moi qui ai le plus grand respect
Pour l'être humain en général
Et les femmes en particulier
Qui n'abusent pas de la Femme
Lui confiant ma séparation
Très récente et mon affliction
Elle accepte de m'excuser
– Ou du moins m'en suis-je abusé –
Et tout le reste de l'année
Je n'ai pu que lui témoigner
Une indulgence particulière
Du seul fait de ce prime impair
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